Dans notre classe, nous avons une
lombricompostière. À l’intérieur, il y a une trentaine de
vers rouges.
Nous en faisons l’étude et nous les nourrissons avec nos restes de collation. Grâce à eux, nous pouvons enrichir la terre de notre plate-bande expérimentale.
Dernièrement, nous avons fait l’étude des vers rouges. Suite à une observation à la loupe, nous nous sommes posés quelques questions. La première était : Si on coupe un ver en deux, va-t-il mourir ? Nous avons discuté de nos hypothèses. Plusieurs élèves croient que oui, car le ver possède plusieurs coeurs. En fait, ça dépend de l’endroit où on le coupe. Si on le coupe près de la tête et près de ses organes vitaux(coeurs, gésier, jabot…), il va mourir.
Notre arboretum s’appelle Arboscience et il se situe devant notre école. C’est une sorte de laboratoire vivant. Il contient plusieurs dizaines d’arbres et de plantes indigènes. Ce qui veut dire que ces arbres poussent ici, au Québec.
Qui l’a créé ? Toutes les classes y ont participé au cours des années. Elles étaient accompagnées de parents volontaires et des enseignants de l’école.
Certaines classes étudient les variétés et les caractéristiques des arbres. D’autres s’y rendent pour y écrire de la poésie ou pour faire de l’observation sur les arbustes, prendre des notes, y planter des fleurs ou des épices et parfois même y faire la cueillette de graines dont on pourra replanter l’année suivante.
Heureusement que les 4-H du Service de garde sont là pour nous venir en aide. Grâce à eux, nos arbres sont bien protégés pour l’hiver et en plus, ils viennent râcler la pelouse devant l’école. C’est que tous ces arbres laissent tomber des milliers de feuilles multicolores et bien sûr, il faut les ramasser. Grâce à la fondation de l’école, nous achèterons bientôt un broyeur à feuilles et nous pourrons redistribuer les feuilles déchiquetées sur nos plantations, ce qui les protégera du froid.
Aussi plusieurs autres tâches doivent être faites. Au printemps, il faut enlever toutes les protections hivernales et nous assurer de solidifier les arbustes plus fragiles.
Il y a le ramassage des papiers et autres détritus qui salissent la pelouse. Aussi, une enseignante téléphone à une compagnie qui vient ouvrir le système d’arrosage automatique.
Comme vous voyez, toute une équipe d’élèves, de parents et
d’enseignants sont là pour veiller à ce que ce beau projet continue à nous faire apprendre d’une manière bien différente que seulement par les livres.
Si vous passez devant notre école, venez vous promener dans le sentier et vous pourrez lire le nom des arbres sur les affichettes accrochées aux arbres. Il y a aussi des bancs pour vous reposer.
Nos plates-bandes expérimentales et le sentier seront retravaillés au printemps prochain. Il faut en prendre soin de notre Arboscience si on veut qu’il soit beau encore longtemps. C’est grâce à l’argent que la Fondation nous donne que l’on peut engager des spécialistes et que l’on peut acheter de beaux arbustes et tout ce qu’il faut pour l’entretenir.
À l’automne
2014, pour le 25e anniversaire de l’école, nous espérons pouvoir observer le résultat de notre expérimentation dans la plate-bande expérimentale des 3e. On verra si nos plantes ont mieux poussé dans de la terre provenant de notre lombricompostière ou celle enrichie avec du fumier de mouton ou encore celle enrichie avec un engais acheté en magasin.